Programme
8h00 – Petit déjeuner – Networking / Expo / Démonstrations / Posters
8h45 – Accueil
Jacques MARCEAU, président d’Aromates et expert santé à la Fondation Concorde
9h00 – Allocution d’ouverture
Docteur Cyrille ISAAC-SIBILLE, député du Rhône
Professeur Antoine TESNIERE, directeur général de PariSanté Campus
9h10 – Keynote : Marie-Do AESCHLIMANN, sénatrice des Hauts-de-Seine, rapporteure de la mission d’information sur les politiques de prévention en santé
9h20 – Keynote : « La prévention en santé dans le monde : retour sur les bonnes pratiques à l’étranger »
Docteur Guillaume DEDET, analyste à l’OCDE
9h30 – Table ronde 1 : « Prévenir plutôt que guérir : aujourd’hui, c’est possible ! »
En matière de santé, les technologies, si performantes soient-elles, ne pourront relever seules le défi de la mise en œuvre d’une véritable « stratégie industrielle » de prévention à la hauteur des enjeux. De plus, avec des moyens financiers en baisse, qui sont et qui resteront de toute évidence concentrés sur le soin, des professionnels de santé qui doivent au quotidien faire face à l’urgence, une population vieillissante au sein de laquelle les maladies chroniques explosent, la mise en œuvre d’une vraie politique de préventions en santé semble difficile, voire illusoire. Et pourtant, elle, et elle seule, est la clé de l’amélioration de la santé de la population dans notre pays et de la diminution de son coût pour la collectivité. Dans ce paysage, des moyens nouveaux existent, notamment du fait de l’accélération du développement de nouvelles technologies et de l’IA. Ces nouveaux moyens permettent à la fois de recueillir et d’exploiter des données qui sont autant d’indicateurs dédiés à la définition de moyens adaptées (budget, gouvernance, actions, …) et de cibler les populations concernées (démographie, prévalence, incidence, …).
Ils permettent enfin de définir des stratégies personnalisées à une grande échelle grâce à une objectivation individualisée de l’état de santé des citoyens et de leur « terrain », notamment à partir de leurs données biologiques, (biomarqueurs, scores de risques, algorithmes de trajectoires, …).
Comment et sur ces bases, « industrialiser » la prévention en santé ? Dans quelle temporalité ? Quelle stratégie adopter pour y parvenir et effectuer une transition avec les politiques actuelles ?
Introduction et modération :
Florie FILLOL, coordinatrice Stratégie d’accélération Innovation en prévention à l’Agence de l’Innovation en Santé
Intervenants :
- Laurent BORELLA, directeur santé de Malakoff Humanis
- Marguerite CAZENEUVE, directrice déléguée de l’Assurance Maladie
- Chahra LOUAFI, directrice du pôle patient autonome, Bpifrance
- Docteur Etienne MINVIELLE, directeur du Centre de Recherche en Gestion de l’École polytechnique, directeur de recherche CNRS
10h30 – Conversation : « Prévention ciblée des maladies chroniques »
- Nathalie GUEVEL, directrice générale d’Abbott France
- Gérard RAYMOND, président de France Assos Santé
10h50 – Pause – Networking / Expo / Démonstrations / Posters
11h30 – Keynote : « Le cas Buurtzorg : un modèle d’organisation exportable ? »
Jos de BLOK, fondateur et directeur général de Buurtzorg
11h40 – Table ronde 2 : « Organisation de la prévention : nouveaux territoires, nouveaux acteurs »
Pour être efficace, la prévention en santé devra s’envisager dans une approche territoriale, partout là où vivent et travaillent les citoyens, en privilégiant la proximité et prenant en compte les disparités associées à la géographie et au multiculturalisme de notre pays. Elle aura aussi besoin d’acteurs de terrain capables de palier l’indisponibilité de professionnels de santé accaparés par leurs missions dans un contexte de dégradation de la démographie médicale. Ces derniers, en particulier ceux exerçant à domicile, devront cependant être en capacité de prendre leur part dans la mise œuvre de cette stratégie grâce à une réorganisation de leurs missions et de leurs modes de rémunération.
Keynote introductive : Frédéric CHEREAU, vice-président de l’AMF et coprésident de la commission santé, maire de Douai (sous réserve)
Modération :
Grégory CAUMES, expert en droit et politique de santé
Intervenants :
- Docteur Lionel BARRAND, biologiste libéral, président du Syndicat national Les Biologistes Médicaux
- Anne-Marie JEAN, vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg
- Valérie FOURNIER, présidente de la fédération des ESH (Entreprises Sociales de l’Habitat)
- Chrystèle LEMAN, infirmière libérale, co-directrice de l’association Soignons Humain
- Éric MYON, pharmacien, président de la CPTS Paris 8, secrétaire général de l’UNPF
12h50 – Keynote : « Préserver les compétences et l’autonomie des personnes âgées »
Professeur Pierre KROLAK-SALMON, neurologue et gériatre, directeur médical du Groupe EMEIS
13h00 – Pause – Networking / Expo / Démonstrations / Posters
14h00 – Allocution d’ouverture
Grégory EMERY, directeur Général de la Santé
14h10 – Keynote : « La post-modernité a-t-elle changé le rapport au corps et à la santé ? »
Michel MAFFESOLI, sociologue, Professeur Émérite en Sorbonne
14h25 – « La vaccination, pilier de la prévention primaire, à tous les âges de la vie »
Clotilde JOLIVET, directrice des affaires publiques de CSL France
14h35 – Table ronde 3 : « Éducation et comportements : rendre désirable la bonne santé ? »
Ces dernières années, les campagnes de prévention grand public ont connu une évolution basée sur la délivrance d’injonctions prenant appui sur la rationalité et mobilisant des émotions le plus souvent négatives. Une approche qui a montré ses limites et son incapacité à faire évoluer durablement les comportements. Car en effet, ce n’est pas parce qu’on dispose de l’information sur un comportement à risque que l’on est forcément disposé à y renoncer, en en retirant le plus souvent des bénéfices. Dans ce contexte, la connaissance du corps l’éducation à la santé, dès le plus jeune âge, semble être la clé de voute de toute politique de prévention à grande échelle. Faut-il créer un véritable programme d’éducation à la santé au collège et au lycée, à l’image du passeport EDUCFI lancé par l’Éducation Nationale et la Banque de France ? Identifier de nouveaux acteurs et investir de nouveaux lieux d’éducation à la santé : l’entreprise ? la ville ? l’assureur ? la banque ? autres ? Former des formateurs non professionnels de santé ?
Introduction et modération :
Docteur Aude NYADANU, fondatrice et présidente de Lowpital
Intervenants :
- Isabelle DORESSE, vice-présidente d’ATD Quart Monde
- Stéphane ELSHOUD, inspecteur général de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche (IGAENR)
- Carine FRAPPA, représentante de l’expérimentation « Alliance » menée en Auvergne Rhône Alpes
- Nicolas SCOTTÉ, directeur général de l’Institut national du cancer (INCa)
15h35 – Keynote : « Hôpital et territoires de santé : qu’attendre de la responsabilité populationnelle ? »
Antoine MALONE, responsable du pôle Prospective, Europe, international, Fédération hospitalière de France (FHF) ; coordonnateur du Programme de responsabilité populationnelle de la FHF ; et chercheur, ENAP (École nationale d’administration publique, Montréal)
15h45 – Pause – Networking / Expo / Démonstrations / Posters
16h15 – Table ronde 4 : « Quels financements et quels acteurs pour la prévention en santé ? »
Parce qu’il est établi que la prévention a un impact majeur sur la réduction des dépenses publiques de santé et que les établissements de santé constituent un maillon essentiel pour développer la prévention, la réforme du financement des établissements de santé (introduite par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2024) a créé un compartiment de dotations relatives aux objectifs de santé publique avec la mise en place d’un financement des actions de prévention primaire.
Cependant, et pour se développer à grande échelle, tant la volonté politique que l’argent public ne suffiront pas à eux seul. C’est pourquoi, tout comme le soin, la prévention doit s’appuyer sur des modèles de financement durable, récompensant les comportements vertueux et le développement d’une véritable médecine préventive. Des modèles de financement qui pourront être déployés par des nouveaux acteurs comme les entreprises dans le cadre de leurs nouvelles obligations en matière de RSE.
Introduction et modération :
Frédéric COLLET, expert en stratégie de santé, président de Bionnassay, Ambassadeur France 2030
Intervenants :
- Sébastien ABGRALL, directeur général du Pôle Santé Bergère
- Sophie AGOSTA, présidente et co-fondatrice de Kor
- Nicolas BAUDELOT , président et co-fondateur de Medicalib
- Marianne KERMOAL-BERTHOME, directrice des Politiques Sociales, Groupe Caisse des Dépôts
17h15 – Clôture
Thomas FATOME, directeur général de la CNAM
17h30 – 18h30 Cocktail – Networking / Expo / Démonstrations / Posters